Ce site a été réalisé dans le cadre d’un projet étudiant. Les informations présentées peuvent être incomplètes ou fictives et ne doivent pas être considérées comme exactes ou à jour.

Antilope

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À propos de nous

Le projet

Antilope, ou "Assessment of Indoor Outdoor Pollutants Exposure", est un système low-cost de mesure des polluants atmosphériques tels que les oxydes d’azote (NO & NO2), ozone (O3) et les particules fines (PM 2.5). Différentes variantes des modules Antilope existent selon les modes de communication (enregistrements sur carte SD, communication Bluetooth ou rapatriement des données via GSM) et selon les types de capteurs utilisés (électrochimiques classiques ou à métal oxyde).
Aujourd’hui, la gamme Antilope comprend :
- Antilope
- Saïga
- Oryx
- Madoqua
- Impala
- Nyala

Ce système est développé au sein de l’équipe HEPL (Service électronique & systèmes embarqué, Département Ingénieur) et financé sur fonds propres, en collaboration avec l’ISSeP (Institut scientifique de service public, Département Qualité de l’air). L’ISSeP utilise des modules de la gamme Antilope dans des projets de recherche associés. Organisme d’intérêt public créé en 1990, l’ISSeP exerce des activités scientifiques et techniques dans le domaine environnemental. Il a en charge de nombreux programmes d’études de caractérisation des milieux environnementaux (air, eaux, sols, déchets, sédiments, radiations non-ionisantes) visant à diagnostiquer l’état chimique, physique, écologique et sanitaire de ces milieux.

Une de ses missions est la surveillance de la qualité de l’air : « Selon l’OMS, La pollution de l’air est désormais le facteur environnemental le plus important affectant la santé, tout le monde est touché, que ce soit dans les pays riches ou dans les pays pauvres. On estime en effet que la pollution atmosphérique tue près de 7 millions de personnes par an dans le monde et ce chiffre est en augmentation constante contrairement aux autres sources de pollution (eau, sol …) pour lesquelles la situation s’améliore. Tout cela sans compter l’impact important sur le climat (réchauffement climatique, fonte des glaciers, pluie acides) directement lié à la pollution de l’air. Il est donc crucial de prendre des mesures énergiques pour réduire les émissions et de disposer d’un monitoring continu afin de vérifier l’impact des plans d’abattements.

En tant que laboratoire de référence Air, l’ISSeP gère ces réseaux de mesures qui permettent d’informer la population (pic ozone, alerte smog) et sert de base de travail pour les experts scientifiques et les administrations compétentes. » (https://www.issep.be/qualite-de-lair/). Dans ce cadre, l’ISSeP dispose d’équipements de mesure permettant d’évaluer la qualité de l’air pour répondre à des problèmes de pollution ponctuelle, caractériser des sites présentant des particularités locales (nature de la pollution, situation topographique,…), fournir sur base de son expérience de terrain des données ou avis sur les types et niveaux de pollution, valider des modèles ou faire une étude préliminaire avant l’installation d’une infrastructure routière ou industrielle
L’air joue un rôle primordial pour la vie telle que nous la connaissons sur terre. Une mauvaise qualité de l’air a une incidence négative sur la santé humaine et sur l’environnement au sens large. Ses conséquences sont non seulement de nature sanitaire, écologique et économique mais aussi du point de vue humain: disposer d’un air de qualité et sain doit être un droit fondamental. En 2020, nul ne peut ignorer les problèmes de pollution. Les dernières études publiées par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) montrent que plus de 90% de la population mondiale est exposée à un air extérieur toxique. Cette pollution est même devenue une urgence de santé publique. Une récente analyse montre même que 7 millions de décès prématurés surviennent chaque année à cause de la pollution de l'air. Ces statistiques en font une cause plus meurtrière que le tabagisme. L'impact des différents polluants sur de nombreuses maladies reste encore à établir, ce qui suggère que les dommages cardiaques et pulmonaires connus ne sont que la « partie émergée de l'iceberg ».

Les partenaires

HEPL – Département Ingénieur

Les étudiants du Service Électronique et Systèmes Embarqués — Département Ingénieur ont permis le développement d'un module low cost, mesurant les concentrations dans l'air de monoxyde et dioxyde d'azote, d'ozone et de particules fines, avec la possibilité de géolocaliser les données et les enregistrer sur une carte mémoire. Une liaison Bluetooth et une application smartphone ont également été développées et un capteur de dioxyde de carbone a été ajouté.

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ISSeP

En Wallonie, c'est l'Institut Scientifique de Service Public (ISSeP) qui se charge de la gestion des réseaux de mesure de la qualité de l'air pour le compte de l'Agence wallonne de l'Air et du Climat (AwAC). Le réseau de surveillance en temps réel comprend 26 stations réparties sur l’ensemble du territoire régional mais plus densément présentes dans les anciens bassins miniers et industriels de Liège et Charleroi.

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HEPL – Département Ingénieur

HEPL – Campus Gloesener

Quai Gloesener, 6

4100 Liège - Belgique

Valery Broun - valery.broun@hepl.be

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ISSeP

Siège social de Liège

Rue du Chéra, 200

4100 Liège - Belgique

Fabian Lenartz - f.lenartz@issep.be

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